Mon infant, ma Solur, Osnge à la douceur D’aller lá-bas vivre ensemble! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemle! Les soleils mouillés De ces ceils brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traits yeux, Brillant à travers leurs larmes
Là, tout n`est qu`ordre et beauté Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants, Polis par les ans. Décoreraient notre chamber; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Auxvagues senteurs de l`ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait A l`âme en secret Sa douce langue natale.
Là, tout n`est qu`ordre et beauté Luxe, calme et volupté
Vois sur ces vaisseaux Dont l`humeur est vagabonde; C`est pour assouvir Ton moindre désir Qu`ils viennent du bout du monde. Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D`hyacinthe et d`or; Le monde s`endort Dans une chaude lumière.
Là, tout n`est qu`ordre et beauté Luxe, calme et volupté.
letra de Miguel Faria sobre um poema de Charles Baudelaire e música de João Paulo Esteves da Silva
"E assim sou, fútil e sensível, capaz de impulsos violentos e absorventes, maus e bons, nobres e vis, mas nunca de um sentimento que subsista, nunca de uma emoção que continue, e entre para a substância da alma. Tudo em mim é a tendência para ser a seguir outra coisa; uma impaciência da alma consigo mesma, como com uma criança inoportuna; um desassossego sempre crescente e sempre igual. Tudo me interessa e nada me prende. Atendo a tudo sonhando sempre;(…)" (Fernando Pessoa, in "Livro do Desassossego")
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